Le cercle de sensibilisation aux cultures autochtones utilise le récit pour transmettre l’histoire et les cultures des Autochtones

Cet article a été publié en juin 2021 et peut contenir des informations obsolètes.

Les bénévoles travaillent fort pour accroître la sensibilisation aux cultures autochtones chez Manitoba Hydro

Une tente de trappeur en toile est exposée, avec des fourrures accrochées à des poteaux en bouleau, des mocassins, des ceintures métisses, des raquettes et des ustensiles de cuisine.

Le cercle de sensibilisation aux cultures autochtones a célébré la Journée nationale des peuples autochtones de 2019 au moyen d’une exposition en montre dans la galerie du rez-de-chaussée du 360 de l’avenue Portage.

Agrandir l’image : Une tente de trappeur en toile est exposée, avec des fourrures accrochées à des poteaux en bouleau, des mocassins, des ceintures métisses, des raquettes et des ustensiles de cuisine.

« Chaque personne a une histoire à raconter. Comprendre la vision du monde et l’histoire des autres est un apprentissage qui jette les bases du respect et de la valorisation de toutes les cultures. C’est un fondement que nous pouvons partager avec d’autres et utiliser dans d’autres parties de notre vie et à la maison », affirme Maria M’Lot.

Dans les cultures autochtones, c’est le récit qui a permis aux générations de transmettre et de partager les connaissances traditionnelles, les croyances culturelles, les valeurs, l’histoire et le mode de vie. Et c’est par le récit que le cercle de sensibilisation aux cultures autochtones de Manitoba Hydro fait connaître l’histoire, les cultures et les enjeux actuels des Autochtones au sein de l’organisation.

Pendant de nombreuses années, le comité de bénévoles a déployé des efforts ardus pour établir une présence active et interactive en organisant régulièrement des conférences, des manifestations et des activités auxquelles le personnel peut participer.

Pour la bénévole Melanie Gamache, juin 2019 a été marquant pour le cercle et l’avancement des relations avec les Autochtones chez Manitoba Hydro.

« Pour souligner la Journée nationale des peuples autochtones, nous avons monté une exposition dans la galerie ouverte au public au rez-de-chaussée du 360 de l’avenue Portage, dit-elle. Chacun a apporté des objets à montrer et à présenter. C’était une bonne journée pour avoir une présence publique aussi dynamique dans notre hall d’entrée et pour se faire voir et faire partie au grand jour de tout ce qui se passe. Cela n’aurait jamais pu se produire il y a 20 ou 30 ans, ce qui n’est pas très loin. Quand les choses deviennent visibles et à portée de main, les gens peuvent en parler et poser des questions. Cela les aide à apprendre et à mieux comprendre l’histoire des autres, ce qui peut contribuer à briser la tendance au racisme. »

Manitoba Hydro est présente partout dans la province et elle entretient depuis longtemps des rapports avec de nombreux peuples autochtones, surtout ceux des collectivités situées le long des rivières touchées par le développement hydroélectrique, comme les rivières Churchill, Laurie, Nelson, Saskatchewan, Rat-Burntwood et Winnipeg.

« Les Autochtones sont le groupe démographique qui connaît la croissance la plus rapide au Manitoba. À l’heure actuelle, ils représentent près de 20 % de la main-d’œuvre de Manitoba Hydro. Les Autochtones sont nos collègues, nos clients et nos partenaires commerciaux », affirme le vice-président responsable des relations externes, des relations avec les Autochtones et des communications, Jeff Betker. « Les activités du cercle et les possibilités qu’elles offrent d’apprendre ensemble, de partager des récits et de poser des questions dans un environnement sûr et accueillant pour tout le monde fournissent à chaque personne la possibilité de découvrir les peuples et les cultures autochtones et de mieux comprendre les clients et les collectivités. »

Un homme et deux femmes se tiennent devant une tente de trappeur.

Duane, Maria et Melanie (avant la pandémie) à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, en juin 2019.

Agrandir l’image : Un homme et deux femmes se tiennent devant une tente de trappeur.

Depuis les 31 ans que Duane Hatley, un membre bénévole du cercle, travaille pour Manitoba Hydro, il a vu les relations avec les Autochtones évoluer.

« Notre impact sur les collectivités et la façon dont nous fonctionnons aujourd’hui par rapport au passé est définitivement positif. Nos partenariats avec les collectivités et notre façon de travailler aident à ouvrir les yeux des gens. Nous sensibilisons les gens, nous encourageons les mêmes valeurs chez les entrepreneurs qui travaillent à nos projets et nous abordons notre travail en consultation avec les Premières Nations. »

Ian Blouw, un autre membre bénévole du cercle, est d’accord. « Les conférenciers autochtones que nous présentons permettent d’entendre les employés et de connaître leurs points de vue. Les gens ne sont peut-être pas pleinement conscients des expériences et des choses que les Autochtones ont vécues il n’y a pas si longtemps. Le récit personnel et puissant d’un membre du personnel sur la rafle des années 1960 est un exemple. »

La rafle des années 1960 fait allusion au placement des enfants Métis et des Premières Nations dans des foyers adoptifs entre les années 1960 et 1980. Le plus grand nombre d’adoptions a eu lieu pendant les années 1960. Dans de nombreux cas, les enfants autochtones ont été retirés de leur foyer et de leur collectivité à l’insu de leur famille et de leur bande.

Ayant elle-même survécu à la rafle des années 1960, Rose Monkman trouve important de faire du bénévolat avec le cercle pour accroître la sensibilisation aux cultures autochtones.

« J’ai été placée dans un foyer adoptif et j’ai survécu à la rafle des années 1960. Ma mère et ma grand-mère ont été victimes des pensionnats. Comme collègue et amie, il est important pour moi de faire partie du cercle pour vous transmettre nos histoires », affirme Rose.

Julie DesLauriers continue également à découvrir et à partager sa culture en l’honneur de ses ancêtres.

« Ma grand-mère paternelle a perdu son statut et son identité dans sa collectivité après avoir épousé quelqu’un qui n’était pas membre des Premières Nations. Ma famille cherche des moyens de retrouver cette identité en son honneur. En comprenant mon histoire, je peux aider ma famille à retrouver ce qu’elle a perdu, dit Julie. Je rends hommage à ma culture en m’informant et en informant les autres. Je rends hommage à ma culture en prenant la parole pour raconter mon histoire et encourager les autres à faire comme moi. Nos voix et nos histoires méritent d’être entendues. »

« Chez Manitoba Hydro, le cercle offre une plateforme pour apprendre et partager, et j’en suis reconnaissante. »

Vidéoconférence du groupe de bénévoles du cercle sur un écran d’ordinateur portable.

Les membres du cercle de sensibilisation aux cultures autochtones se réunissent en ligne. Rangée du haut, de gauche à droite : Ian Blouw, Duane Hatley, Rose Monkman, Melanie Gamache. Rangée du bas, de gauche à droite : Kevin Monkman, Julie DesLauriers, Maria M’Lot et Jean Paul Langevin.

Agrandir l’image : Vidéoconférence du groupe de bénévoles du cercle sur un écran d’ordinateur portable.

Le cercle de sensibilisation aux cultures autochtones compte huit membres bénévoles : Maria M’Lot, Melanie Gamache, Ian Blouw, Julie DesLauriers, Kevin Monkman, Rose Monkman, Duane Hatley, Jean-Paul Langevin.